La nature est en souffrance

« Cette conversion implique aussi la conscience amoureuse de ne pas être déconnecté des autres créatures, de former avec les autres êtres de l’univers une belle communion universelle. Pour le croyant, le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l’intérieur, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres. En outre, en faisant croître les capacités spécifiques que Dieu lui a données, la conversion écologique conduit le croyant à développer sa créativité et son enthousiasme, pour affronter les drames du monde en s’offrant à Dieu « comme un sacrifice vivant, saint et agréable » (Bm12, 1). Il ne comprend pas sa supériorité comme motif de gloire personnelle ou de domination irresponsable, mais comme une capacité différente, lui imposant à son tour une grave responsabilité qui naît de sa foi. »

Laudato Si’ §220

Éclairage biblique par Bernard Gournay, aumônier national du CCFD-Terre Solidaire

LA NATURE EST EN SOUFFRANCE

Nous savons à présent que notre responsabilité est engagée pour l’avenir d’un grand nombre de peuples. Vivre le mercredi des Cendres est répondre à l’invitation de l’Eglise à mesurer la fragilité de nos corps ; de percevoir dans le creuset de nos vies le lieu des choses éternelles : paix, justice, amour des plus faibles. Changer notre rapport à la Création et changer notre rapport à la vie est une même conversion.

L’équipe locale du CCFD-Terre Solidaire

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