Notre-Dame de l’Agenouillée: la statue et le chemin de croix

En granit polychrome du XVl“ siècle, (52 kg), la statue est une pieta à quatre personnages.

La  Vierge tient sur ses genoux le corps du Christ.

Un ange recueille les gouttes de sang de la tête couronnée d’épines, et au pied, la châtelaine est à genou en prière: d`où le nom de l’Agenouillée.

D’une valeur artistique incontestable, cette pieta traduit avec intensité l’intériorité de la vie en la pauvreté de l’Esprit.

L’être est à la mesure du don (Maurice Zundel)

Cette statue, vénérée lors des fêtes, est représentée le reste de l`année par une photographie grandeur nature.

Le chemin de croix fut exécuté en 1956 par Robert Damas (né le 2 mars 1913 à Lyon, décédé dans la nuit de Pâques le 5 avril 1980), du temps de l`abbé Cuny. Titulaire de nombreux prix artistiques, son œuvre fut extrêmement riche. Influencé par Rodin et Bourdelle, il rencontra ensuite Zadkine à Paris.

« Un travail comme celui du chemin de croix exige une rupture avec tout essai de reconstitution historique afin de ne laisser apparaître que la signification intérieure… Tous les détails ayant une importance symbolique, nous le regarderons avec les yeux de l’âme » (Robert Darnas).

Ceci rejoint le manifeste du maître verrier Georges Merklen.