Projet pastoral

A L’ÉCOUTE DES RÉALITÉS HUMAINES DE LA GÂTINE, LES DÉFIS A RELEVER.

  1. a) La vie des familles
  2. b) La pauvreté
  3. c) Les exploitations agricoles
  4. d) La vie à la campagne
  5. e) Les entreprises
  6. f) Les commerces
  7. g) Les chômeurs
  8. h) Les maisons de retraite
  9. i) Les personnes en situation de handicap
  10. j) La vie associative
  11. k) Les jeunes
  12. l) La vie en Église

 

II – A L’ECOUTE DU CHRIST ET DE SON EVANGILE.

Le regard de Jésus est un regard d’accueil, d’écoute, qui aime et ne juge pas.

Son regard redonne confiance en la vie.

Jésus rejoint les hommes dans le quotidien de leur vie.

La foi nous appelle à adopter le même regard d’amour du Christ pour le suivre, en aidant son frère.

Les défis à relever

 

III – DES ORIENTATIONS PASTORALES.

1 –  La solidarité :

2 – Les jeunes générations : familles et jeunes :

3 – Les personnes en situation de handicap :

4 – La formation :

5– Une Église proche.

– Des communautés chrétiennes ouvertes et enracinées dans la vie locale et dans la Parole de Dieu :

– Soutenir la vie paroissiale :

– L’accueil est primordial :

– Soutenir la vie des mouvements :

– Être attentif et participer aux événements culturels et locaux :

– L’information et la communication :

 

V – DES OBJECTIFS POUR L’ANNEE 2015-2016

-Les jeunes générations :

–L’accueil :

–La solidarité :

–La communication

 

I – A L’ÉCOUTE DES RÉALITÉS HUMAINES DE LA GÂTINE, LES DÉFIS A RELEVER.

  1. a) La vie des familles

De nombreuses familles vivent avec un niveau social défavorisé.  Des personnes plus âgées sont en grande difficulté (souvent seules). Beaucoup de gens ne travaillent pas sur place, ils ne sont donc pas impliqués localement (cité dortoir). Une frange de la population déménage souvent. Flux de l’habitat : travail, collèges, lycées, les gens vont ailleurs, d’où une incidence sur la vie sociale des communes et sur la participation à la vie de l’Église. Il y a également de nombreuses familles recomposées ainsi que de familles monoparentales.

Les jeunes foyers s’impliquent ponctuellement lors de temps forts en lien surtout lorsque ceux-ci concernent leurs enfants. Peu de jeunes familles participent aux célébrations dominicales, il est noté aussi l’absence des enfants inscrits au catéchisme (Dans certaines communes, il n’y a plus d’enfants au caté). Peu de ces personnes sont membres des instances de décisions de la paroisse.

  1. b) La pauvreté

La pauvreté est présente : la solidarité existe dans de nombreuses communes, plusieurs associations aident les plus démunis : Croix Rouge, Secours Catholique, Secours Populaire, Restos du Cœur, Emmaüs… La ville de Parthenay abrite le siège départemental de la Banque Alimentaire.

Il y a des personnes qui se soignent mal, d’autres qui sont dépassées par les démarches administratives. Des retraités ont des difficultés pour boucler leur budget. La pauvreté n’est pas  seulement matérielle mais se révèle parfois dans l’attitude des personnes qui n’ont pas eu de repères.

  1. c) Les exploitations agricoles

Le nombre d’exploitations agricoles est en baisse, cela donne place à de plus grosses exploitations mais entraîne la disparition des exploitations familiales. Il faut s’endetter toujours plus : isolement, contraintes administratives et sanitaires exagérées (« la mise aux normes « tue » le travail ») … La solitude se ressent chez certains. Élevage hors sol souvent en complément. Le conjoint a parfois son emploi à l’extérieur. Les fleurons de la Gâtine : label de la viande parthenaise exportée à l’étranger, les pommes, fromagerie… Certains agriculteurs sont en difficulté à cause du dérèglement du marché de la pomme (importations de l’étranger). Sur les marchés, de plus en plus de nouveaux jeunes producteurs locaux apparaissent : reconnaissance de l’authenticité de leurs produits et de leur travail. Exigence de qualité du côté du producteur et du consommateur. Une confiance se créée.

  1. d) La vie à la campagne

Campagne = voiture. Manque de travail, manque d’entreprises. En contrepartie, il y a une qualité de vie.   Cela est vrai pour les aînés qui ont à leur disposition différents services qui permettent leur maintien chez eux : repas et aide à domicile…   Il y a un besoin de rencontres, il existe de plus en plus de randonnées, par exemple. La disparition des commerces a pour conséquence la détérioration du lien social (à la boulangerie ou autre magasin, on apprenait les nouvelles, on se rencontrait). Comment se rencontrer, recréer du lien intergénérationnel, des points de rencontre (peu de salles à la disposition des habitants, tout est payant, avec des contraintes de réservation et d’horaires) ? Un  désert médical s’installe peu à peu.

  1. e) Les entreprises

Beaucoup d’artisans existent dans le territoire mais parfois peu d’entreprises sont présentes dans certains lieux, d’où l’obligation de se déplacer. Il y a des carrières importantes mais parfois en difficulté. D’autres entreprises sont aussi dans des situations difficiles. Suppression de nombreux postes à l’hôpital, en particulier des contrats non titularisés.  Projet d’un pôle de santé (Faye-l’Abbesse). Il y a des entreprises importantes qui ne font pas de bruit et fonctionnent très bien (comme l’entreprise de matériel aéroportuaire de St-Lin).

Accueil des étrangers pendant la cueillette des pommes (surtout des pays de l’Est), barrière de la langue.

Banque : avec la crise, difficulté d’obtenir des  prêts, manque d’humanité (première cause du frein économique) et pour les clients et pour les employés et pour les entreprises. Problèmes dus aux normes, aux contraintes administratives, absence du goût du risque et manque d’accompagnement au niveau bancaire.

  1. f) Les commerces

De nombreux commerces ferment dans les centre ville et dans les bourgs ruraux (ou sont en grande difficulté, d’autres s’installent aussi), ils se sont déplacés autour des grandes surfaces. Cela pose question sur la manière dont nous consommons aujourd’hui. Cela modifie aussi les relations entre les gens (commandes par internet…), c’est un changement considérable. Recréer du contact entre les habitants, donner l’envie de la rencontre, cela pourrait aussi être une orientation du projet pastoral.

  1. g) Les chômeurs

Des initiatives sont prises, souvent par des associations, pour permettre la réinsertion des personnes : chantiers d’insertion, jardins du cœur. (Pour le nombre, se renseigner sur le site de l’I.N.S.E.E.).

  1. h) Les maisons de retraite

Présence importante des personnes âgées avec de nombreuses maisons de retraite et de foyers logement. Beaucoup d’animation dans ces maisons. Elles sont source de travail (même s’il y a un manque de personnel) et de solidarité entre les personnes (accompagnement social,  aide à domicile). Mais il y a aussi beaucoup d’isolement (qui va voir ces personnes ?).  Accueil des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.

  1. i) Les personnes en situation de handicap

A Parthenay (ville accessible), il y a une réalité incontournable : le monde des handicapés (handicap physique, psychique et déficience mentale). De nombreux établissements les prennent en charge. En rural, des personnes en situation de handicap sont  accueillies chez des personnes. Quelle présence d’Église auprès de ces personnes ?

  1. j) La vie associative

Une vie associative très active contribue au lien social ; tissu associatif riche et varié dans de nombreuses communes.

Beaucoup de bénévoles y participent. Les associations se maintiennent mais s’essoufflent parfois, il n’est pas toujours facile de renouveler les anciens qui partent.

  1. k) Les jeunes

Six collèges publics (Thénezay, Ménigoute, Mazières, Secondigny, deux sur Parthenay). Deux collèges privés (St Joseph à Parthenay et St Jo à Secondigny). Un lycée d’enseignement général (Pérochon à Parthenay), et un lycée d’enseignement professionnel (Les Grippeaux à Parthenay), une MFR (à Secondigny). Les jeunes de Gâtine restent en général sur le territoire jusqu’à la fin des études secondaires. Il faut noter que certains d’entre eux partent sur d’autres lycées (Bressuire, Niort, Poitiers), pour choisir des filières qui ne sont pas proposées dans les lycées Gâtinais. Des jeunes qui sont très pris par les activités sportives ou culturelles. Il y a de nombreuses associations sportives et culturelles sur les différentes villes et villages. Pour certaines activités, il est nécessaire de se déplacer sur Parthenay ce qui engendre des temps de trajets (exemple, Thénezay – Parthenay = 20 mn). Les jeunes vivent dans l’instant présent, recherchent des sensations fortes. Il est difficile pour eux de s’inscrire dans la durée. C’est l’époque du « tout, tout de suite ». En général, les jeunes sont sensibles à l’injustice, ils peuvent se mobiliser pour des actions humanitaires, mais toujours dans un temps donné et court.

Les jeunes en Église :

-Deux collèges publics (Thénezay et Ménigoute), reçoivent une Aumônerie de l’Enseignement Public, pour les 6èmes. Les autres 6èmes se retrouvent au sein de leur fraternité ou en inter-fraternité. Un groupe de collégiens (5ème/4ème/3ème), pour la paroisse. Une aumônerie des lycéens. Un groupe de confirmands. Des mouvements : MEJ, Scouts et Guides de France, Guides et Scouts d’Europe, Katimavic (Club Caritas), M.R.J.C.

  1. l) La vie en Église

Les Communautés Locales sont d’authentiques cellules d’Église. Messes des familles. Jeunes foyers préparant les temps forts vécus en fraternité. Absence lors des célébrations des personnes de moins de 65 ans et absence des enfants inscrits au catéchisme. Dans certaines communes, il n’y a pas d’enfants au caté. Vieillissement de la population, nos églises se vident. Les gens assistent aux sépultures (importance de passer par l’Église au moment de la mort). Peu de célébrations, difficulté ou de motivation pour rejoindre les autres chrétiens le dimanche (suivi de la messe à la télé et repli sur soi). Difficultés rencontrées pour constituer une équipe d’animation locale (les personnes ne se sentent pas concernées), ce qui provoque un essoufflement des personnes investies trop sollicitées.

Les défis à relever

– Le tissu social qui se défait engendre de la souffrance chez les gens : comment se rencontrer, recréer du lien intergénérationnel ?

– La pauvreté n’est pas que matérielle, elle peut être aussi morale. Est-on touché par la misère? Comment donner du sens, de l’importance aux vies les plus simples ?

– Se recentrer sur la qualité de vie en rural. Reconnaître la valeur du travail de chaque exploitant, un peu plus de justice.

– La vie des familles : Oser ensemble, avec les associations, avec les familles pour vivre ensemble plus de solidarité. Être plus attentif aux jeunes familles.

– L’Église enracinée dans la vie locale, engagée et proche des gens. Une Église plus communicante.

-Une vie chrétienne enracinée dans la Parole de Dieu et plus apte à témoigner. Besoin de se former. 

 – L’accueil est primordial.     

– Les jeunes : l’aumônerie est parfois vécue comme une « activité » en concurrence avec d’autres activités. La multiplicité des activités, entraînent des difficultés de déplacements, des difficultés pour trouver des jours et des horaires de rencontres. Des difficultés liées aux situations familiales, (monoparentalité, couples séparés/divorcés…). Une image de l’Église, de l’aumônerie, souvent « vieillotte ». Des difficultés pour les jeunes chrétiens de s’affirmer chrétien. La profession de foi est souvent vécue comme une fin.

II – A L’ECOUTE DU CHRIST ET DE SON EVANGILE.

Le regard de Jésus est un regard d’accueil, d’écoute, qui aime et ne juge pas « En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut pris de pitié pour eux parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger» (Mc 6, 34).. Un regard non sélectif, bienveillant, humain (le Christ n’a pas peur de pleurer), plein de compassion et qui aide à se relever comme il l’a fait pour la femme adultère (Jn 8, 1-11). Le Christ a un regard aimant, comme le Père qui accueille son fils prodigue qui retourne à la maison (Lc 15, 11-32).  Pour lui, toute personne est aimée de Dieu, quelle que soit sa situation familiale, sociale ou religieuse.

Son regard redonne confiance en la vie. « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur!) (Mc 6, 50). « Confiance, lève-toi, il t’appelle ! » (Mc 10, 49). Il appelle, interpelle, fait bouger et met en route, en marche : «Les temps sont accomplis, le  règne de Dieu est tout proche.  Convertissez-vous et croyez à l’Évangile» (Mc 1, 15) ; « Laissant leurs filets, ils le suivirent » (Mc 1, 18).

Jésus rejoint les hommes dans le quotidien de leur vie. Il s’invite et ose la rencontre de toutes personnes comme il l’a fait avec la samaritaine : « Donne-moi à boire… Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle » (La samaritaine, Jn, 4, 14).

La foi nous appelle à adopter le même regard d’amour du Christ pour le suivre, en aidant son frère. L’Évangile encourage à aller vers son prochain. « En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40).

III – DES ORIENTATIONS PASTORALES.

1 –  La solidarité :

Le tissu social est à renforcer et à développer là où il est de plus en plus fragile : s’intégrer à ce qui existe déjà, s’engager dans les diverses associations, se rencontrer, recréer du lien intergénérationnel, inventer des points de rencontre. Discerner les événements qui permettent de se retrouver et d’échanger. Oser aller vers l’autre. Proposer le covoiturage, le transport solidaire.  Aller chercher les personnes âgées isolées pour participer à la messe ou à d’autres activités. Lors de la distribution du journal « Chemin faisant … », « entrer » chez les personnes isolées. Sans oublier d’accueillir les étrangers pendant la cueillette des pommes.

Des migrants et des réfugiés arrivent dans notre pays et notre région, comment les accueillir ? Chaque communauté locale est invitée, avec le pôle charité, à réfléchir à la manière dont on peut les accueillir et les accompagner. Cela doit se faire en lien avec la municipalité et les associations.

Apporter un soutien aux familles et aux personnes en difficulté, les orienter vers des personnes compétentes. Les valoriser en les sollicitant pour des services, les épauler en essayant de les guider vers les démarches adéquates.

Tout le monde agricole est à soutenir, y compris les producteurs locaux en achetant leurs produits. Que l’Église soit à l’écoute du milieu agricole. Soutenir les projets à taille humaine et respectueux de l’environnement. Favoriser le commerce et l’artisanat local.

Par notre vocation baptismale, nous sommes engagés au service de nos frères quels qu’ils soient,  cette mission est rappelée et portée par les pôles. Ils veilleront à se rencontrer régulièrement pour faire le point et prendre des initiatives.

2 – Les jeunes générations : familles et jeunes :

Nous rencontrons un bon nombre de jeunes familles dans la cadre de la préparation au baptême de leurs enfants, de la préparation au sacrement de mariage et aussi dans le cadre de la catéchèse des enfants. Nous en rencontrons également dans le cadre associatif, dans le voisinage, etc. Il y a urgence à aller à la rencontre de ces jeunes générations, il en va de la vitalité de l’Église. La vitalité de la foi des jeunes générations appelle le plus grand respect de leur pluralité, ils peuvent l’exprimer de façons différentes, notamment par leurs engagements. Comment envisager un accompagnement des personnes, des familles et des couples qui ont demandé et fait une démarche de vie chrétienne ? Les pôles « annonce de la foi » devront réfléchir à cette question.

Si les jeunes générations ne prennent pas le relais de la vie de l’Église, le risque est grand de voir disparaître la présence chrétienne en de nombreux endroits. Comment les impliquer dans la vie de l’Église sans penser qu’ils reproduiront exactement le même modèle que leurs aînés ? Susciter avec eux des groupes de paroles et d’autres projets en différents lieux de la paroisse pour qu’ils puissent croiser leurs expériences et leurs questions et envisager ensemble d’autres manières de vivre l’Église ?

Des jeunes se retrouvent en aumônerie, en mouvements. L’aumônerie est parfois le seul lieu, qui permet aux jeunes de s’exprimer sur leurs difficultés : un lieu d’écoute, de partage, de vie  chrétienne. Il est important pour eux, de se retrouver. La présence dans les collèges publics, est une chance pour accueillir des jeunes loin de l’Église. Témoigner d’une Église ouverte, accueillante, joyeuse. Articuler les temps forts et des temps ordinaires. Savoir accueillir l’autre, là où il en est. Annoncer l’Évangile, c’est d’abord partir de la vie de chacun. Cela demande quasiment un accompagnement personnalisé. Responsabiliser les jeunes : ils sont les premiers témoins de la foi auprès de leur génération. Il faut créer des liens avec les communautés locales, les fraternités, avec les pôles « prière » et « annonce de la foi ».

3 – Les personnes en situation de handicap : en Gâtine, beaucoup d’institutions ou de structures sont à leur disposition pour leur faciliter une bonne insertion dans la société. Dans la paroisse, des groupes existent (E.D.E.J.I., F.C.P.M.H.), d’autres seraient encore à créer pour qu’un plus grand nombre puissent avoir une vie d’Église plus soutenue, s’ils le désirent. Être attentif aux familles qui ont des enfants concernés et faire des propositions. Là aussi, il faut appeler des personnes pour les accompagner. Nous devrons veiller également à l’accueil de ces personnes dans la vie de nos communautés locales, à leur permettre de prendre toute leur place.

4 – La formation :

Beaucoup de personnes expriment un besoin de formation mais quand il y a des propositions, peu sont au rendez-vous ? Pourquoi ? Peur, Propositions non adaptées ? Des formations sont à prévoir en plusieurs directions :

-La Parole de Dieu : Il y a urgence à se mettre à son écoute pour mieux en vivre. La lecture continue de l’évangile de Saint Marc a enclenché une dynamique dans ce sens, elle est à soutenir et à renouveler. Il ne peut pas y avoir de vie spirituelle et missionnaire sans cet ancrage dans la Parole.

-La vie liturgique : le sens de l’eucharistie et des sacrements, les célébrations dominicales, l’animation des obsèques…

-Les jeunes familles : le parcours Évangile, Éducation, Pédagogie, le B’ABBA …

-Les questions de société… Notre façon de nous positionner comme chrétiens dans la société.

5– Une Église proche.

– Des communautés chrétiennes ouvertes et enracinées dans la vie locale et dans la Parole de Dieu :

Prendre conscience que la mission passe par la charité, la solidarité, le sens des autres et par le témoignage au milieu de tous. La vie de la communauté locale ne se limite pas à la seule dimension liturgique (même si celle-ci a une grande importance). Il faut aussi que, pour mieux témoigner, nos communautés locales découvrent ou redécouvrent l’importance incontournable de se nourrir de la Parole de Dieu : proposer sans se lasser la lecture personnelle et en groupe des Écritures, continuer ce qui est commencé avec Saint Marc, Saint Luc… Il faut ensemble trouver le chemin pour appeler des personnes pour devenir membres des équipes locales d’animation, cela demande de la patience, une manière d’appeler et beaucoup de foi et d’espérance !

– Soutenir la vie paroissiale :

Il faudra veiller également à ce que toutes les communautés locales trouvent bien leur place  dans chaque fraternité et  puissent  bien collaborer  entre  elles et  de même pour les fraternités au sein de la paroisse. Un temps fort paroissial liturgique ou autre pourra être proposé chaque année pour renforcer la dimension paroissiale.

Tous les deux ou trois ans, une fête paroissiale pourra être organisée pour permettre à l’ensemble des chrétiens des communautés locales, des mouvements     et autres groupes de se rassembler, de mieux se connaître et de vivre un événement ensemble.

– L’accueil est primordial :

Celui-ci se joue dans les relations quotidiennes et aussi dans tous les lieux d’Église qui sont à notre disposition (réunions, salles et églises…), en particulier les permanences dans les différents presbytères de la paroisse. Une grande attention est à apporter à toutes personnes qui se présentent pour une demande, une confidence, un renseignement. Une demande est souvent l’occasion de parler de sa vie et d’échanger…  Une formation dans ce domaine a déjà eu lieu, d’autres suivront.

– Soutenir la vie des mouvements :

De nombreux mouvements existent en Gâtine, ils ne sont pas toujours connus et ne se connaissent pas forcément entre eux. Ils ont beaucoup à apporter aux uns et aux autres, de par leur histoire, leur façon d’être présent dans la société et leurs méthodes et pédagogie. Il y aurait peut-être des initiatives à prendre pour les connaître et se découvrir entre eux.

– Être attentif et participer aux événements culturels et locaux :

Beaucoup d’initiatives sont prises dans toute la Gâtine sous forme d’animations, de festivals… Comment en tenir compte et faire le lien avec ce que nous vivons en Église ?

– L’information et la communication :

Il est souvent fait remarquer que la communication est difficile entre les personnes, entre les communautés, entre le conseil pastoral paroissial et les gens etc… Nous avons des moyens à notre disposition : le journal, le site internet,  les  mails …  Le  moment  est  venu  de créer une  petite  équipe pour faciliter la circulation des informations entre toutes les instances, les communautés et les personnes de la paroisse et pour coordonner les moyens de communication existant.

IV – DES OBJECTIFS POUR L’ANNEE 2015-2016

-Les jeunes générations : le conseil pastoral paroissial de janvier 2016 y consacrera du temps pour penser une démarche avec les jeunes eux-mêmes.

Des suggestions : retrouver les familles avec l’éveil à la foi des petits, le caté, les demandes de baptême et de mariage. Garder le contact avec eux après la célébration de ces sacrements. Oser aller vers eux, se mettre à leur portée. La communauté locale doit pouvoir les rencontrer gratuitement sans vouloir les « engager ». Prendre en compte leurs aspirations. Proposer une Église proche, enracinée dans la Parole. Il faut faire le lien entre la Parole de Dieu et ce qu’ils vivent. Faire le lien avec les mouvements.

L’accueil : dans chaque communauté locale, dans les fraternités et dans les mouvements, une réflexion sera menée pour voir comment mieux accueillir toutes les familles et les personnes. Être attentifs à leur demande et écouter ce qu’elles attendent.

La solidarité : dans chaque communauté, dans les fraternités et dans les mouvements : discerner toutes les occasions et tous les appels qui se présentent pour prendre part avec d’autres aux démarches de solidarité. En prendre l’initiative, après réflexion,  lorsque que cela est nécessaire.

La communication : en particulier entre communautés. Une « équipe communication » sera créée dès que possible.

Les communautés locales au sein de chaque fraternité sont appelées à discerner et à choisir, en fonction de leur situation et de leur expérience, ce qui, dans ces orientations, peut soutenir leur vie et leur action missionnaire. De même, les Mouvements et les services.

               En septembre de chaque année, le conseil pastoral paroissial choisira parmi ces orientations, un (ou plusieurs) objectif pour le mettre en œuvre au cours de l’année et en fera le bilan en fin de chaque année pastorale.  

Le 19 Mar 2024