On reconnaît les nouveaux confirmés, le jour de la Pentecôte, à leur écharpe rouge. A Mazières, dans l’église saint Barnabé, elles étaient trois, Karine Morel de Mazières, Camille Clisson de Saint Pardoux et Agathe Rouvreau de Beaulieu-sous-Parthenay. La veille de ce dimanche de Pentecôte, 74 autres adultes ont reçu le sacrement de confirmation en la cathédrale de Poitiers.
Un jour mémorable pour Karine Morel, fidèle paroissienne de Mazières. Elle aura attendu trente huit ans pour recevoir l’Esprit Saint des premiers apôtres. « Mon cheminement, dit Karine, fait suite à celui de Jean-Luc Martineau qui a été confirmé l’année dernière et dont j’ai eu l’honneur d’être la marraine ». L’Esprit Saint souffle où il veut, quand il veut et c’est une brise légère qui a soufflé sur Karine, car elle n’était pas sûre de l’appel. « Heureusement, reprend-t-elle, que Jacques Largeau, diacre, et son épouse Micheline étaient là pour me proposer de m’accompagner. Toute seule, je n’aurais pas fait la démarche » Pour Karine et Jean-Luc, la joie est partagée, car ils se sont choisis mutuellement pour parrain, marraine.
Agathe, la plus jeune des trois, n’a pas reçu ce sacrement de confirmation des mains de l’évêque. Pour elle et pour dix autres adolescents de son âge, cette célébration a eu lieu dans la Basilique de Pitié, à la Chapelle-Saint-Laurent, le 14 mai. L’imposition des mains et l’onction avec le Saint-Chrême sur le front ont été administrées par le Vicaire Général Fabrice Giret. Agathe vit sa foi depuis toute petite. Depuis ses premières années de catéchisme, elle est servante d’autel dans la fraternité de Mazières. Elle a 16 ans et l’année prochaine, elle passe son baccalauréat. Avec ses camarades de l’aumônerie de Parthenay, ils se retrouvent de temps en temps. 10 d’entre eux se sont préparés à recevoir ce sacrement, accompagnés par Martine Pineau et Olivier Fortin. « Recevoir l’Esprit Saint dans le sacrement de la confirmation, c’est être envoyé en mission. Quand il nous appelle, c’est le signe que le moment est propice et que l’on est capable d’y répondre. Quand cela arrive, il n’y a aucun doute, on est prêt ! » affirme Jacques Largeau.
Texte et Photos : Carl Thiré
